De nos jours, qui se souvient du nom et des travaux de Théodule Ribot (1839-1916) ? Le centenaire de la mort de Ribot est donc une occasion unique pour l’honorer comme l’une des grandes figures de la psychologie. Non seulement il joué un rôle majeur dans le développement de la psychologie en France, mais il est également devenu un acteur international majeur de la psychologie au tournant du XXe siècle. Depuis cette époque, ses travaux ont profondément influencé des générations de psychologues. Au niveau international, 1. il peut être crédité de la première chaire ayant pour titre « Psychologie expérimentale » (1885 : Sorbonne ; 1888 : Collège de France) ; 2. il a été le président par intérim du premier Congrès International de Psychologie Physiologique, qui s’est tenu à Paris en 1889 ; 3. sa réputation en tant que chercheur en psychologie va bien au-delà des frontières françaises, puisqu’il a introduit et répandu la méthode pathologique en psychologie, et que la plupart de ses livres ont très rapidement été traduits en anglais et dans d’autres langues (espagnol, allemand, italien, etc.). Cette étude montre que Ribot était en contact étroit avec d’autres grandes figures de la psychologie de son temps tels que Wilhelm Wundt et William James.