Adapter le temps pour écrire à la performance en frappe au clavier. Une aide aux expérimentations sur les tâches impliquant l’écriture au clavier
Dans la littérature relative aux tâches de dictée, de prise de notes, ou de production écrite, l’habileté graphique et l’habileté dactylographique, qui correspondent à la fluidité d’écriture (précision et vitesse) manuscrite ou tapuscrite, sont généralement prises en compte comme variables indépendantes ou contrôlées. Cependant, aucune étude n’a proposé d’adaptation pour prendre en compte l’hétérogénéité des performances dans le domaine. Dans cet article, nous proposons de répondre à cette limite. Pour cela, notre étude a testé l’adaptation du temps d’écriture dans une tâche de transcription en fonction des performances individuelles en dactylographie. La moitié des participants a bénéficié d’une adaptation du temps d’écriture à leurs performances dactylographiques ; l’autre moitié n’a pas bénéficié de cette adaptation. Les résultats mettent en évidence une réduction significative de la variance inter-individuelle pour le groupe ayant bénéficié de l’adaptation. Ces résultats ajoutent de nouvelles données à l’étude expérimentale sur les tâches de dictée, de prise de notes, et plus généralement de production écrite et contribuent à l’optimisation du protocole expérimental. Cette étude confirme également le lien entre performances dactylographiques et d’autres performances, ici en transcription.
- performance en frappe
- temps pour écrire
- écriture au clavier
- apprentissage
- variance inter-individuelle